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HÜBER-SALADIN Jean (1798-1881)

Le 15 janvier 1798, naissait à Rome, Jean-Marie-Salvator-Joseph-François HÜBER, fils de Jean-Daniel Huber et d’Elisabeth Ludovici. Il étudia la philosophie et les lettres et reçut une instruction militaire.
Le 28 septembre 1825, Hüber épousait, à Versoix, Charlotte Arianne Saladin, veuve du baron de Courval. Les époux s’établirent à Montfleury, dont Madame Hüber venait d’hériter.
Le couple eut deux enfants : Ariane-Ernestine (1826-1844) et Charles-William (1830-1895)
C’est à Montfleury que, de 1831 à 1848 surtout, Hüber-Saladin reçut, avec une rare distinction, des célébrités européennes, entre autres Chateaubriand, Cavour et Lamartine.
En 1831, Hüber-Saladin séjournant à Bologne, s’enflamma pour la cause révolutionnaire qui éclata dans ce pays et prit part à la tentative de création d’une république. La tentative échoua.
Rentré à Versoix, face aux luttes confessionnelles qui ravageaient le canton, il propagea vigoureusement la tolérance et la liberté de pensée.
En 1835, il participa à une mission en Algérie. A cette occasion lui vint l’idée d’une immigration dans ces contrées fertiles, d’habitants de la Suisse surpeuplée. C’était selon lui, le seul moyen de porter un secours efficace aux habitants pauvres de notre pays.
Ami d'Henri Dunand, il s'enthousiasma pour l'idée de la Croix-Rouge et fut le fondateur de la Croix-Rouge française.
Poète et écrivain, on lui doit "Réponse au Ressouvenir du Léman" de Lamartine, qui nous donne la mesure de son talent et "Le Blessé de Novare" (1855).
Jean HÜBER-SALADIN est mort à Mies le 21 septembre 1881, alors qu’il séjournait chez son fils.

Source : Hüber-Saladin – Ch. Fournet 1932
 

Jean HÜBER-SALADIN - Portrait de Joseph Hornung - Musée d'art et d'histoire

Le blessé de Novare, dédicace  de l'auteur

 
 


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