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HÔPITAL DE VERSOIX

 Autrefois, Versoix était doté d’un hôpital. Antérieurement à 1800, cet établissement possédait des terrains qui sont encore désignés sous le nom de : « Aux Hôpitaux » (feuille XVII du Cadastre communal).

Les registres communaux font mention d’un sieur François Girod, comme recteur du dit hôpital en 1747, et de divers actes de décès qui y eurent lieu jusqu’en 1764.
Dans un rapport du 25 prairial, an VIII, (13 juin 1795), l’hôpital est signalé comme n’ayant pas de revenus, et l’Administration des Hospices loua la maison à l’hospice de Grand-Saconnex. En 1814, elle fut vendue à sieur Moccand, pour la somme de 432 florins.

Par délibération municipale du 26 février 1823, il fut arrêté que les fonds, soit 464 florins 2 sols, formant le produit, au 31 décembre 1822, de la liquidation française d’une maison, soit l’ancien hospice, seront reconnus la propriété des pauvres de la commune de Versoix, ainsi qu’un legs de 500 francs de France, provenant de M. le professeur Marcet, de Malagny.
(Claudius Fontaine-Borgel, in Bulletin de l’institut national genevois, vol.21 – 1876)

Jean-François Coste, premier médecin des armées, membre du conseil de santé militaire, et médecin chef de l’Hôtel des Invalides oeuvra à Versoix, alors que la ville nouvelle n'était encore qu'un projet. En 17 63, le gouvernement le chargea du traitement d’une maladie épidémique qui désolait le pays de Gex ; au bout de trois ans de service gratuit, il fut nommé médecin de l'hôpital militaire de Versoix(de 1766 à 1772), par le crédit de Voltaire auprès du duc de Choiseul. Nous ne savons pas si l'hôpital, dont parle Fontaine-Borgel, et l'hôpital militaire ne formaient qu'un seul établissement. G.S.

 

carte SITG



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