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CURE (l'ancienne)

L’Ancienne Cure Versoix-Bourg
Rue des Moulins 1/ route de Suisse 13

Ancienne cure, existe en 1806. Pierre sculptée datée de 1766.
Annexe ajoutée en 1846.
Transformation 1880 environ.
Rénovation printemps 2001.

En 1758, le nouveau curé Janod reprit l’église du bourg de Versoix (St Théodule) accompagné par les curés de Cessy et Sauverny.
Entre-temps en 1783, l’église a subi des réparations approuvées par Dijon, et reçu une participation pour remplacer la cloche fendue par une nouvelle.

Lors de la vente des biens du clergé sous la Terreur, fin 18e, l’église St Théodule et la cure n’ont pas été vendues. Seules les dépendances ont été achetées par M. Majeur, ancien Maire (révolutionnaire écarté des fonctions municipales) pour y loger les denrées de son épicerie et agrandir son jardin contigu à l’église. Le Maire de l’époque, M. Mégard, 1801, essaya en vain de faire annuler cette vente.

C’est fin 1801 que l’intention de créer une école à Versoix naît. L’ancienne cure put être affectée au logement des instituteurs de l’école primaire.
En 1816 arriva à Versoix le Curé Mudry, grande célébrité de par son comportement. Il trouva une église sans autel. Il la dota de cloches (envoyées à la fonte sous la terreur) et en donna une baptisée « Jacqueline ».

La cure était délabrée et à chaque printemps et chaque automne envahie par les eaux de la Versoix et du canal des usiniers.

Les premières années du régime genevois se passèrent sans incident. Les ressources communales furent attribuées surtout à la remise en état de la cure et de l’église, dont la chaire s’écroulait en 1819.
Concernant l’abbé Mudry, vous pouvez vous référer au livre de Monsieur J.-P. Ferrier, Histoire de Versoix, pages 115 à 131, c’est piquant…

En 1834, la mairie et l’école construites, il restait à pourvoir Versoix d’une église nouvelle pour remplacer celle du Bourg (dimensions : 47 pieds de longueur sur 22 de largeur), en mètres 15 x 7, soit environ 105 m2.

Anciennement propriété de la famille Jung. Puis Commune de Versoix, achetée par Mme Françoise Giavarini vers la fin des années 1990.
 

 


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