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TERRAY Jean-Baptiste (1770 - 1821)

Jean-Baptiste Terray est né en 1770 à Bois-Sainte-Marie (Saône et Loire), ancien chef d’escadron aux brillants états de service, il s’installe à Versoix en 1806 et épouse le 16 avril de la même année, Louise-Madeleine Majeur alors âgée de 20 ans. Elle est la fille de Joseph Majeur  maire de Versoix-la-Raison. Jean-Baptiste Terray fut maire de Versoix de 1808 à 1813 et encore une fois entre avril 1815 et décembre 1816. Il dirigea la commune dans les périodes difficiles des Cent-Jours et de la transition de Versoix de commune française en commune suisse le 4 juillet 1816.

Dans « Recherches historiques sur Versoix », Claudius Fontaine nous dit:
Dans l’ancien cimetière, autour de la chapelle (Versoix-Bourg), il ne reste qu’une seule inscription gravée sur le modeste monument d’un ex-maire de Versoix, chef d’escadron, retiré du 20e de dragons, membre de la Légion d’honneur, Jean-Baptiste Terray, nommé maire par décret du 15 avril 1806¹, en remplacement de M. Louis-Auguste Brun, démissionnaire.

¹ J.P. Ferrier note 1808

ICI REPOSE
JEAN-BAPTISTE TERRAY
BON EPOUX, BON PERE
AMI FIDELE
-
ICI
LA LIBERTE
PLEURE
UN GENEREUX DEFENSEUR
MDCCCXXI.

  Ordre de mission signé par Jean-Baptiste Terray

J. Bte. Terray, Chef d’escadron, commandant celui complémentaire du 20e. Régiment de Dragons,

Ordonne au Brigadier Béchard de partir demain sept du courant à six heures et demie du matin pour se rendre au lieu fixé par la feuille de route ci-jointe, en passant par les endroits y désignés ; arrivé dans les différents gîtes il fera faire le logement tant pour le détachement de huit dragons qui partiront avec lui que pour trente un vétérans nationaux qui ont la même destination.

Ce brigadier est spécialement chargé de prendre toutes les mesures pour faire vivre les hommes et les chevaux au moyen d’une rétribution à trois francs par jour et par chaque dragon, il se conformera pour le surplus aux dispositions contenues dans l’ordre adressé au militaire qui aura le commandement de ces différents détachements, une fois arrivé dans les lieux où ils devront former garnison. La rétribution dont il est parlé ci-dessus n’aura lieu qu’à valeur du jour qui sera fixé par le sous-préfet de la Palisse.

La discipline la plus sévère est recommandée de la part du chef d’escadron, il promet de punir sévèrement celui contre lequel il y aura la plus légère plainte.

                                                                                                                       J. Bte Terray

 


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