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VERNES DE LUZE FRANCOIS 1765-1834

François Vernes est né à Céligny le 10 janvier 1765 et mort à Versoix le 6 avril 1834. Protestant

Fils de Jacob (1728-1791), pasteur, et de Marie-Anne née Simonde. Cousin de Jean Charles Léonard Simonde de Sismondi (1773-1842), historien.

Vernes épouse en premières noces Jeanne Catherine Françoise, née Lagisse en 1800, fille de François, membre du Conseil des Deux-Cents, qui lui donne 2 enfants : Louise Françoise Vernes 1803-1803; Jean François Vernes 1804.

En deuxièmes noces Marie-Isaline née Vignier en 1806, fille de Pierre, médecin, et en troisièmes noces Rosalie Augustine née de Luze (Deluze) en 1812, fille de Jean-Jacques, indienneur, dont il empruntera le nom pour compléter son pseudonyme. De cette troisième union, naîtrons 3 enfants:  James François Vernes 1814; Constance Vernes 1816; Théodore Vernes d’Arlandes en 1820.

"Membre de l'Assemblée nationale de Genève et du comité d'administration (1793), puis du comité législatif (1794) et du sénat académique (1796) pendant la révolution, V. s'est surtout fait connaître pour ses très nombreuses publications littéraires, qu'il signe "Vernes de Luze" après 1812."
(source : extrait tiré de D. Maggetti, "Vernes, François", in Dictionnaire historique de la Suisse, version du 28.02.2013)

"Doué d'une imagination très vive et de quelque facilité à écrire en prose et en vers, il s'exerça dans divers genres de littérature et produisit des poêmes, des pièces de théâtre, des romans politiques, historiques et moraux, enfin des traités religieux et philosophiques."
(source : extrait tiré de A. de Montet, Dictionnaire biographique des Genevois et des Vaudois, 1878, vol. 2, p. 608)

Fonctions publiques et privées

  • 1793 - ?  Membre du Comité d'administration à Genève
  • 1793 - ?  Membre de l'Assemblée nationale à Genève
  • 1794 - ?  Membre du Comité législatif à Genève
  • 1796 - ?  Sénat académique à Genève

Correspond avec Voltaire et Rousseau.

Publications :

Le Voyageur sentimental ou ma promenade à Yverdun, Neuchâtel: [s.n.],1786, 216 p.

La Franciade ou l'ancienne France, Lausanne : chez Jean Mourer, 1789, 2 vol.

La Création, ou les premiers fastes de l'homme et de la nature, Paris : Crapart, Caille et Ravier, 1804, 227 p.

La Déicée, ou méditations nouvelles sur l'existence et la nature de Dieu, sur ses perfections, ses oeuvres et la destinée de l'homme : suivie d'Elvina, tragédie chrétienne, Paris : Arthus Bertrand, 1823, 284 p.

                                                                   

          

Georges Savary, avril 2021

https://lumieres.unil.ch/

 



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