La Versoix, des eaux à la fois tumultueuses et tranquilles.
De tous temps, les propriétaires de terrains situés sur les rives de la Versoix ont lutté contre les flots qui ravageaient les rives. Construction de paniers, de murs ou enrochements occupaient les autorités chargées de donner les autorisations de construire. Pour l’année 1845, par exemple, Séchaud propriétaire à Richelien est autorisé à réparer les bords de sa propriété endommagés par la rivière, Machard divers travaux sur le bord de la Versoix, idem pour Bristlen, Rigaud divers travaux aux Combes. Jean Morin reçois l’autorisation de créer un ouvrage défensif vers le pont de Versoix alors qu’il est refusé à P. Machard de coopérer aux frais d’un redressement entrepris dans l’intérêt de sa propriété.
D’autres constructions font l’objet d’autorisation. Le 28 mars 1838, l’ancienne chambre des Travaux publics autorisa M. Achille de Châteauvieux et Cie à construire un bâtiment d’usine sur le Versoix, à la Bâtie, Commune de Collex-Bossy. Entre autres conditions de cette autorisation, la chambre mit celle que les constructions et prise d’eau ne sont octroyées qu’à bien plaire et de plus à titre de bail à loyer pour les termes de vingt années moyennant le cens annuel de 10 frs. par an. Le bâtiment a été construit, mais les loyers n’ont pas été perçus. M. Duchateauvieux (autre orthographe) demandé pour régler cette affaire, répond par lettre qu’aussitôt établie, la fabrique de papier a été vendue à M. Louis Lequin, et que c’est à lui que l’Administration doit maintenant s’adresser. G. Savary, avril 2024 AEG.Registres de procès-verbaux et arrêtés du Département des travaux publics relatifs aux requêtes en construction. 1844
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