BERENGER JEAN-PIERRE 1737 - 1807
Avis dans la Gazette de Bern, 1772 - Bibliothèque universitaire de Bern Dès 1766, il revendiqua en faveur des natifs des droits égaux à ceux des citoyens et bourgeois, ce qui lui vaudra d'être banni en 1770. Il vécut notamment à Versoix puis, dès 1776, à Lausanne où Jean-Pierre Heubach l'associe à ses affaires de librairie. Il est de retour en 1791 au moment où les natifs sont agrégés à la bourgeoisie. Bien qu'il n'approuve pas la révolution de décembre 1792, B. figurera désormais régulièrement parmi les élus du peuple, en qualité de législateur, de juge ou de président du gouvernement (élu en avril 1796 syndic pour un an), mais il est en disgrâce pendant la phase radicale de la révolution (automne 1793-été 1794). Après l'annexion de Genève à la France (26 avril 1798), B. sera employé dans l'administration du département du Léman. Nonobstant, il publia en 1801 un réquisitoire contre l'expansionnisme français qu'il conclut en invitant le Premier consul à rattacher Genève à l'Helvétie. Marc Neuenschwander - DHS Annotation dans un volume de l'Histoire de Genève
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